(15 novembre 1671 – Paris, 16 septembre 1725)
Comte de Guiche, puis Duc de Gramont (dit de Guiche av.1720) et Pair de France (1695), Souverain de Bidache, Comte de Louvigny, Baron d’Andouins et d’Hagetmau, Seigneur de Lesparre
Gouverneur de Béarn et de Navarre (1712)
Membre du Conseil de la Guerre (1715), du Conseil de Régence (1715)
Mestre-de-Camp Général (1696), puis Colonel-Général des Dragons (1703)
Colonel des Gardes Françaises (1704)
Maréchal de Camp (1702), puis Lieutenant-Général (1704),
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'imagine que "souverain" est bien plus fort que "seigneur" de Bidache. Y a-t-il une raison particulière à cette situation que j'imagine exceptionnelle ? Je pense notammenet à la "royauté" d'Yvetot, pourtant petit pays cauchois.
Merci de votre réponse.
Leolag
Effectivement, on peut le considérer comme "plus fort". Ce Seigneur souverain disposait de droits supérieurs à ceux d'un seigneur ordinaire. En particulier, en terme de justice, de monnaie, d'impôts... Pour autant, cela ne l'empêchait pas d'être le vassal d'un Roi, simplement dans ce genre de situation, il était souvent vassal direct du Roi, malgré la petitesse de son territoire, et non par l'intermédiaire d'un autre suzerain.
RépondreSupprimerAprès, chaque cas était différent l'un de l'autre, dans les zones frontalières l'autonomie de ces "Souverains" était souvent plus importante, justement parce qu'ils pouvaient jouer de leur position géographique, au coeur des territoires elles était généralement plus symbolique. Vous citer Yvetot dont la souveraineté était toute symbolique et même partiellement mythique, à l'inverse celle d'Henrichemont et Boisbelle (créée pour Sully en plein Berry) était plus importante... Comme je le disais, c'était du cas par cas.